Deux réunions extraordinaires
et un résultat bien maigre !


Lors de la réunion paritaire du 13 février l’UGEM avait finalement accepté le principe d’une réunion exceptionnelle le 18 avril afin d’évaluer les écarts entre les décisions prises au travers de l’accord du 23 novembre 2006 et la variation de l’Indice des Prix à la Consommation constaté pour l’exercice 2007 (clause de revoyure).

Rappel : Le 18 avril nous avions reprécisé le contenu de notre demande de réexamen en développant à nouveau l’idée forte que le maintien du pouvoir d’achat des minima sociaux était bien de la responsabilité de la Branche. Les employeurs ont proposé un avenant à l’accord salarial 2008 sur le principe d’une prime de 200€ pour les seules entreprises qui n’auraient pas négocié d’autre augmentation collective que celle prévue dans l’accord (1,4%).

Après concertation, les cinq organisations syndicales ont fait une proposition commune :
- Prime de 200€ pour tous affichée pour solder l’exercice 2007
- Réunion de la Commission Paritaire début juillet pour réexaminer l’exercice 2008

Le 25 avril les cinq organisations syndicales ont réitéré cette proposition que les employeurs de l’UGEM ont sèchement repoussée en expliquant que pour eux l’exercice 2007 était définitivement clos. Leur ultime proposition , sur la base d’un avenant complémentaire à l’accord salarial 2008, porte sur le principe d’une prime de 200€ brut pour les seules entreprises qui n’auraient pas négocié d’autre augmentation collective que celle prévue dans l’accord (1,4%).

Maigre consolation arrachée par les organisations syndicales : si l’entreprise a pratiqué une augmentation collective supérieure aux 1,4% mais que celle-ci se révèle inférieure à 200€ brut, l’employeur devra opérer le versement du différentiel à chaque salarié concerné.

La Commission Professionnelle Mutualité de la CFDT prendra ses responsabilités et signera malgré tout cet accord car, sans signature « les patrons mutualistes » ne donnaient aucune consigne d’application aux entreprises. Pour la CFDT le comble serait que plusieurs dizaines de milliers de salariés paient encore plus fort le prix de l’impéritie patronale.

Force est de constater que l’UGEM est toujours dans l’incapacité d’asseoir l’autorité de la Branche et de préserver l’équilibre du dialogue social. Au risque de nous répéter nous affirmons que le maintien du pouvoir d’achat des RMAG est de la responsabilité de la Branche. Ce ne sont pas les promesses d’ouvrir des négociations sur l’intéressement et la mise en œuvre d’un chantier portant sur la définition d’une nouvelle politique de rémunération qui calmeront le courroux des salariés de la Mutualité qui ont le sentiment d’être laissés pour compte par l’UGEM.

Pour les confédérations syndicales (CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO), « le rendez-vous de 2008 sur les retraites », doit être l'occasion de consolider le système par répartition, seul à même d'assurer la solidarité indispensable entre générations et de répondre aux exigences de justice sociale.

Fondamentalement, l'avenir des retraites est lié à la situation de l'emploi et des politiques économiques. Les confédérations syndicales n'entendent cependant pas nier les différences d'approche existantes entre organisations sur les réponses à apporter.

Mais face au blocage gouvernemental sur les principales propositions des organisations syndicales (garantie et niveau des retraites, droit à la retraite à 60 ans, durée de cotisation, reconnaissance de la pénibilité, ressources financières assurant l'avenir à long terme du système de retraite, réduction des inégalités entre les femmes et les hommes….), les confédérations décident d'appeler à une journée nationale interprofessionnelle d'action et de manifestations le 22 mai 2008.

Elles appellent les salariés, les jeunes et les retraités à être nombreux le 22 mai dans l'action et les manifestations pour la défense de la retraite solidaire.

Contrairement aux informations que vous avez reçu de la part de diverses personnes, la CFDT n'est pas signataire de la Mutuelle qui s'applique aujourd'hui !!!

Pour en avoir la preuve, reprenez le contrat de la Mutuelle du Personnel du Groupe FMP et regardez en bas, vous aurez la signature des vrais responsables ! et constaterez que la CFDT ne l'a pas approuvée.


La CFDT assume ses actes, mais pas ceux des autres...


Voici l'information complète:

La mise en place de la mutuelle était juridiquement obligatoire. La CFDT a donc construit un projet de Mutuelle et l'a signé.

Les autres syndicats ont utilisés leur droit d'opposition, et par la même occasion approuvé un autre système de Mutuelle, puis ils ont signé !

Vous savez maintenant qui remercier pour le fabuleux taux variable de cotisations et les superbes taux de remboursement !



Pour mettre un terme à la mal-information, la CFDT vous offrira par ce site une info complète et non tronquée...

"Lorsque l'accord qui a été dénoncé n'a pas été remplacé par un nouvel accord dans le délai d'un an à l'issue du préavis (soit 15 mois en l'absence de disposition contraire), les salariés conservent les avantages individuels acquis en application de l'accord, à l'expiration de ce délai"